Une marque pour les végétaux est en train de naître !

 

Vive le végétal ! c'est sous ce nom de marque 'militant' que nous allons proposer à des horticulteurs et pépiniéristes de vendre leurs végétaux.
Nous ne pouvons pas encore dévoiler le détail de cette nouvelle solution, sauf  en ce qui concerne sa caractéristique essentielle :
la marque 'Vive le végétal' promettra au consommateur un conseil gratuit, personnalisé, par email et selon une fréquence mensuelle.

Le consommateur hésite à acheter cette plante qu'il ne saura pas conserver ou réussir? La marque l'accompagnera par des emails réguliers pour lui expliquer ce qu'il doit faire.
- des mails réguliers, et pas seulement une fois son achat réalisé, qui l'abandonnerait ensuite !
- des mails personnalisés, car le consommateur aura donné quelques renseignements très simples sur sa localisation (habite t'il à Dunkerque ou à Marseille?) et l'usage de la plante (en pleine terre, en pot,...)

Ce conseil est par ailleurs:
- éthique : pas de sollicitations commerciales abusives, de pièges ou de publicités
- chaleureux: le consommateur est très amicalement conseillé, en dé dramatisant les enjeux, les risques, les échecs.

Même si nous avons développé un 'robot' qui produira de façon automatique ces conseils au bon moment et au bon endroit, l'empathie, le plaisir, l’esthétique et la convivialité sont au cœur des valeurs de la marque.

Je devine les nombreuses questions: quelle sera la qualité des produits proposés sous cette marque et comment sera t'elle 'garantie', dans quels magasins trouvera t'on des végétaux sous cette marque, combien cela va t'il coûter et à qui ?

Patience...

Un grand avenir pour le 'GreenLife sector' !

Déjà dit sur ce blog, mais ces articles http://bit.ly/1FSsDY7  n'ont pas été aussi lus que d'autres: l'horticulture a pour mission de rendre le cadre de vie plus agréable et surtout: plus sain pour soi-même et pour la planète. Je lis d'ailleurs des articles anglophones (australiens) qui ne parlent plus d'horticulture mais du 'greenlife sector'... ou de GreenLife  Industry!  Une idée à exploiter?

Aux USA, les analyses de tendance sont optimistes :
'les gens voient leur espace intérieur ou extérieur comme un prolongement d'eux-mêmes et prennent des décisions conscientes pour utiliser les plantes et les produits de jardin comme un élément pour améliorer leur bien-être, se créer un style de vie durable et avoir un impact positif sur leur entourage et sur la planète'
Plus loin :
'Ils jardinent pour la 'beauté' mais aussi pour leurs proches, l'environnement et leur propre bien-être'

Toujours Outre Atlantique :
- des solutions pour produire ses légumes dans son appartement. http://tcrn.ch/1Qurvub
'... l'appareil est jumelé avec un IPhone et un peu d'amour...'


et aussi:
https://grovelabs.io/  (un petit salut en passant à Serge Lepage)

et puis ces jardins/potagers sur les toits de Montréal:
http://bit.ly/1NNrN1C
(79 communautés qui approvisionnent 10 000 habitants.)

Ce blog s'appelle 'horticulture 2.0' : il s'agit de s'adapter à ce que sera le jardinage 2.0 !

Le e-business horticole. Petit tour de piste

La graine informatique investit beaucoup pour proposer à ses clients des solutions de e-business. Allons-y pour les anglicismes de circonstance :

- solutions de Product Information Management ('PIM') : Hortibook est le moyen de décrire les produits qu'on propose à ses clients, en terme de marketing (la 'promesse' du végétal, ses atouts) et ceci en utilisant tous les médias (images, sons, vidéos, pdf,...).

- solution de boutique en ligne dite BtoC (Business to Consumer), qui s'appuie sur le CMS Prestashop et une liaison automatique entre le logiciel Flow'One (articles, prix, stocks) et cette boutique, ainsi, bien-sûr, qu'une liaison avec le PIM Hortibook. Ainsi le visiteur dispose t'il d'un outil complet et convivial.

- solution de vente en B to B (Business to Business): vente par internet aux magasins. Solution déjà évoquée sur ce blog, la nouvelle version de Hortipass, nommée Hortishop, constitue l'occasion de relancer ce type de mise en vente,


- solution d'animation commerciale (HortiConnect) par e-letters et e-mailing pour 'pousser' les informations commerciales auprès des clients et clients potentiels.

Un point commun à toutes ces solutions : elles sont vendues selon les volumes ou l'usage qui en est fait ou selon les résultats obtenus, conformément à ce qui devient la norme en matière de nouvelles technologies.

Il faudra bien sortir de ce paradoxe, tel qu'exprimé devant moi par le patron d'une entreprise horticole:
"un site de prise de commande par Internet? j'en ai besoin mais je n'ai pas le budget pour cet investissement,
- oui, mais payer ce service selon le nombre de commandes reçues, c'est inconcevable pour moi.
- résultat? je ne fais rien".


Je considère aussi comme très provisoire le 'paradoxe' suivant: comme l'évoque l'image ci-dessus, un chef de rayon pourra commander ses végétaux depuis son Smartphone !.
Je revois encore cette cliente, étonnée de constater que le magasin-client ne mettait pas d'accès Internet à disposition de son chef de rayon et acheteur, et gênée de devoir envoyer son dispo par mail  ... sur le téléphone portable personnel de cet acheteur.

Ces "difficultés', nous en sommes persuadés, ne résisteront pas à ce grand vent qui souffle en faveur des nouvelles technologies, usage aussi évident que l'utilisation de l'électricité qu'on paie... à l'usage et sans avoir à financer aucun investissement (tiens, tiens)




Fleurs en plastique, (suite et fin).

 

Bien reçu le message de Jean François et de quelques autres: les fleurs artificielles ont du sens. Elles sont aussi vendues par des fleuristes ou des jardineries, utilisées avec succès en décoration et dans les cimetières. Un horticulteur m'a aussi raconté comment il en avait acheté chez Ikea pour son usage personnel (mais il veut cependant rester anonyme!).
Ce qui était cocasse, dans les images présentées dans l'article précédent (http://bit.ly/1YtY80D), c'est leur présentation dans le cadre d'une opération de 'Jardinage d'automne' et en face de plantes naturelles.

Mais : combien de magasins qui ne vendent que des plantes artificielles parce que les vraies sont trop compliquées; combien de consommateurs qui ont renoncé à de vraies plantes?

Quoi de positif dans cette 'affaire' ?: c'est que pour créer un décor accueillant, ou dire son affectation ou sa gratitude, les fleurs et plantes (ou des 'évocations' de ces plantes - et nous osons mélanger là des exemples aussi éloignés que des boules de buis en plastique ou un tableau de Claude Monet) sont encore irremplaçables (... sauf parfois par des chocolats, n'est-ce-pas Eric?).