Positivons !

Avez-vous vu le dossier très intéressant du dernier Lien horticole ?

J'y relève des pistes très positives.
Positives? On pourrait y lire seulement que : 'la production glisse vers le bas',  'la part du végétal dans la distribution se réduit', 'la productivité est en baisse', etc.

J'y ai donc relevé deux points très intéressants :

1- le consommateur achète AUTANT de végétaux d'ornement dans les magasins de Grande Distribution que dans les Jardineries (23%). Les producteurs, même en comptant sur les grossistes qui peuvent servir d'intermédiaire, vendent très peu à cette GD. On voit bien d'où viennent les végétaux, je vois surtout un potentiel énorme à reconquérir.

2- le schéma ci-dessus est tout à fait juste: c'est compliqué et peu rentable de vendre des plantes...
Ceci était vrai... avant Hortipal et Vive le végétal !
Rendez-vous sur :
www.pro-vivelevegetal.fr




Arrêtez le massacre !



Ces photos ont été prises le semaine dernière (en pleine saison) dans une grande surface de la région lyonnaise (merci à Eric).
 
Deux  positions sont possibles par rapport à ce 'massacre':
 
1ère position: les grandes surfaces ne sauront jamais vendre des plantes, il faut réserver cette vente aux professionnels (jardineries, horticulteurs). C'est parfois la position de responsables de la filière, qui ne voient dans les grandes surfaces que des 'bradeurs'. Position malthusienne qui ne peut convenir qu'à ceux qui se croient mieux installés que les autres sur un marché ...  en déclin.
 
2ème position: les nouveaux consommateurs, qu'il faut trouver, ne vont pas dans les jardineries ou chez les horticulteurs, puisqu'ils ne s'intéressent pas à ce produit. Il faut leur mettre sous les yeux là où ils vont, dans les grandes surfaces en particulier. Les jardineries devraient elles-mêmes comprendre qu'elles ont intérêt à ce que des consommateurs 'naissent' dans des grandes surfaces ou dans des magasins de bricolage: s'ils persistent, ils deviendront demandeurs de produits plus évolués, qu'il trouveront, cette fois, en jardinerie.
 
Mais un tel résultat, ces plantes bonnes à jeter trop vite, est une catastrophe pour tout le monde: le magasin et son fournisseur qui aura du mal à continuer d'intéresser le magasin à son produit
 
Il faut pouvoir entretenir les plantes qu'on ne vend pas aussi vite que prévu, dans ces grandes surfaces: le roll ne le permet pas, et disposer des plantes sur des tablettes (que ces grandes surfaces n'ont pas) est trop long. Nos palettes Hortipal (on peut arroser sans salir le magasin) sont la solution, et ce printemps le confirme encore dans les magasins qui les ont expérimentées: on les a vues servir à présenter des plantes qui avaient été initialement livrées en roll.
 
Ce problème n'est pas le problème des magasins, il concerne surtout leurs fournisseurs : tous les fabricants se préoccupent d'une mise en rayon facile et attractive de leurs produits chez leurs clients, il faudra bien que les fournisseurs de végétaux s'en occupent aussi.
 
Le concept Hortipal, et le concept Vive le végétal, sont à la disposition de ceux qui veulent encore un développement de la filière et de la consommation de leur produit.
 
 
 
 

Logistique horticole? Il n'y a plus de problème...


Les ventes de produits horticoles se font sur des durées de plus en plus courtes… quand elles se font encore (l’ambiance actuelle fait douter de tout).
Les entreprises ne peuvent compter que sur quelques bons week-end pour faire leur chiffre d’affaires.
L’éditorial du Lien horticole du jour (n° 97 11 mai 2016) se termine par : ‘.. quelques semaines pendant lesquelles la maîtrise de la logistique va s’avérer décisive’.
Derrière le terme de logistique, il y a plusieurs sujets :
- logistique de préparation des commandes dans l’entreprise,
- logistique d’organisation des enlèvements et des expéditions aux magasins,
- logistique de gestion des supports (rolls) qu’il faut avoir à disposition et donc avoir récupérés.

 Je ne peux que profiter de ce moment pour signaler que le concept ‘Vive le végétal’ constitue une piste de solution sur tous ses sujets :
a- logistique de préparation :
o la vente de kits pré-configurés (comme des rolls types) permet, en théorie, de préparer ces kits indépendamment des commandes qui sont encore à recevoir,
o mieux que des rolls-types : il serait possible de stocker les plantes ‘mûres’ sur les palettes et attendre les commandes réelles pour assembler ces palettes entre elles

b- l’organisation des enlèvements : les palettes de plantes voyagent comme n’importe quelle marchandise, acceptées par tous les transporteurs et messagers !

c- logistique de gestion des supports : l’externalisation auprès de Hortitrace de la mise à disposition des palettes nécessaires et de leur récupération en magasins débarrasse l’entreprise de tous soucis sur ce point.
... sans oublier un système informatique évolué (Webshop et Flow'One) pour aider encore plus à la productivité du traitement des commande reçues: http://horticulture20.blogspot.fr/2016/05/beaucoup-dinformatique-au-service-dune.html

Bien sûr, le modèle ne trouve son efficacité réelle, surtout en préparation de commandes, que pour des volumes suffisants, ce qui n’est pas encore le cas.

Cependant, la solution est là, bientôt à disposition de tous…
A bientôt, après ces semaines que je vous souhaite intenses ?

Beaucoup d'informatique au service d'une nouvelle approche

Le projet Vive le vegetal consiste à proposer des plantes issues de différents producteurs à des magasins, sous forme de palettes complètes markettées et servant de présentoir. La marque Vive le vegetal promet au consommateur un coaching personnalisé et gratuit.
Il y a dans cette solution -ça n'étonnera personne- beaucoup d'informatique et de nouvelles technologies. Nous en résumons ci-après différents aspects:

- pour le consommateur, donc, l'inscription de la plante achetée sur le site Vive le vegetal lui permet  de recevoir des conseils tous les mois. Il y a, derrière ce service, la construction :
  • d'une base de données sur les végétaux vendus
  • d'un 'robot' (un logiciel) qui se charge d'envoyer ce qu'il faut au bon moment. Car le coaching est personnalisé: il dépend de l'usage et de la région d'utilisation du consommateur.
 - pour le magasin: une somme de services qui accompagnent la livraison des plantes:
  • outre la mise à disposition et la reprise des palettes/présentoirs (ça ce n'est pas de l'informatique sauf qu'il faut gérer ces enlèvements à faire),
  • le magasin reçoit les plantes étiquetées /chromotées avec ses codes à barre s'il le souhaite,
  • il les reçoit avec des chromos qui comportent le prix de revente souhaité par le magasin
    • cela est possible avec le logiciel FloWone qui sait imprimer des chromos personnalisés, liés aux commandes reçues, et mémoriser les Gencod des différentes centrales.
- pour le gestion des offres et des commandes :
  •  un point très original et très innovant est le calcul du prix de vente aux magasins : puisque Vive le vegetal n'est qu'une plateforme qui met en vente les produits de ses fournisseurs, et pas une société de négoce qui chercherait à acheter au moins cher pour revendre au plus cher, le principe est le suivant :
    • le fournisseur détermine le prix auquel il souhaite vendre son produit, c'est ce prix qui lui sera payé;
    • le logiciel ajoute les frais de :
      • logistique: mise à disposition et reprise des palettes, transport du producteur vers le magasin. Ces frais sont liés à la volumétrie du produit et à la distance entre le site d'expédition et le destinataire;
      • marketing: le coaching qu'il faudra assurer auprès du consommateur,
      • commerciaux : les frais de vente proprement dits, les ristournes ou RFA qu'il faudra verser aux Centrales, ...
    • et affiche donc, pour chaque magasin, SON PRIX, qui sera différent selon sa Centrale et sa localisation.
    • un paradoxe apparent est que, non seulement les produits sont à des prix différents selon les clients, mais qu'ils peuvent même être différents pour un même client selon que ce produit est accompagné d'autres produits plus ou moins volumineux dans la palette .
    • cette 'construction du prix' ('pricing') est assurée par FloWone à la volée, en saisie de commande ou en constitution des 'disponibles'

  • on l'oublierait presque : un WEBSHOP permet de publier à l'intention de chaque client les offres et ses prix, et permet à ce client de passer directement ses commandes en donnant ses prix de revente et ses éventuels Gencod.
  • et, bien sûr, HortiConnect permet de communiquer auprès de ces clients par des eletters hebdomadaires diffusées en quelques minutes, et bientôt de diffuser des opportunités sur les Smartphones de ces clients.
La graine informatique réunit dans ce projet tous ses savoir-faires, et ceci avec 2 objectifs déjà plusieurs fois annoncés sur ce blog:
- "ubériser" le commerce horticole (le simplifier, le rendre plus efficace et moins coûteux, y compris en terme d'achat et de mise en rayon dans les magasins)
- pour restaurer une consommation dans un produit devenu plus abordable et plus souvent mis sous les yeux des consommateurs.




Vive le végétal: les paris sont pris !

 

Le concept Vive le végétal vit actuellement sa période d'essai. Voyez www.pro-vivelevegetal.fr
Après les valeurs sur lesquelles il s'appuie (article précédent http://bit.ly/1R13ufo ), ci-après les paris sur lesquels repose ce concept :

Pari n°1- les magasins sont intéressés par des commandes rapides par Internet.
Le site de commande proposé est particulièrement attractif et efficace. Encore faut-il :
a) que les acheteurs de magasins aient le droit d'aller sur ce site Internet
b) qu'ils soient sensibles à cette efficacité obtenue par des commandes de kits complets tels que proposés par les fournisseurs

Sur le  point a), on ne peut pas imaginer que les magasins ou les centrales tiennent une position aussi arriérée, d'empêcher leurs acheteurs de faire les bons achats. Sur le point b), il faudra vérifier que la composition des kits est réellement 'bien vue' et plus efficace en magasin que la commande, barquette par barquette, ou étage par étage, de telle ou telle variété.
La prise de commande 'classique' par des télé-vendeurs reste encore dans le modèle. Le pari est que le chiffre d'affaires se développe beaucoup plus vite que les besoins en cette 'force vive', sympathique  ...mais coûteuse.

Pari n°2- tous les magasins peuvent être livrés dans des conditions de coût acceptables.
Sur ce point logistique, les premières constatations sont très nettement positives. Les transporteurs acceptent, à des coûts qui nous surprennent dans le bon sens, cette marchandise palettisée à livrer dans n'importe quel magasin. Ce qui, par parenthèse, créée beaucoup de questions sur la pertinence de modèles de mutualisations logistiques entre horticulteurs...
Les premières comparaisons sur les prix 'rendus magasins' indiquent que le modèle semble d'ores et déjà compétitif. Il le sera encore plus avec l'augmentation des volumes et l'extension du réseau de fournisseurs.

Pari n°3- le prix final magasin puis consommateur est compétitif.
Après le prix d'achat par le magasin, vient le coefficient multiplicateur qui sera appliqué.
Celui-ci dépend lui-même des taux de démarque prévisibles, mais aussi des temps de mise en vente (commande, mise en rayon, entretien). Sur ce second point, les remarques des magasins sont très positives: "on n'a pas assez de personnel, voilà une solution très pratique pour nous!".
Vive le végétal accompagne ces magasins par des affichettes voire des affiches mises à disposition de ces magasins, leur permet d'utiliser leurs codes barres, pré-imprime leurs prix de revente, etc.: l'informatique permet d'apporter ces services en complément des produits, avec pour objectif que vendre des plantes devienne simple et rentable.
Ajoutons que, dans une certaine mesure, ce végétal, présenté avec le service de coaching intégré, peut supporter une 'valeur' un peu supérieure à un végétal "quelconque".

Pari n°4- le modèle présente un avantage 'global' pour les fournisseurs
Là aussi, les volumes importants permettront de faire jouer à plein les économies prévues: préparation à l'avance de palettes ou de kits de produits 'murs', modification des process de 'ramasse' en cultures avec des outils à adapter, simplification à l'extrême des problèmes de commercialisation et de logistique...
Vive le végétal ne peut pas devenir une solution unique ou universelle. La difficulté dans les entreprises sera aussi de gérer ces solutions différentes.
Pour l'instant, nous ne pouvons que remarquer et apprécier la conviction dont font preuve les premiers producteurs. C'est un point de départ très positif qui nous rend optimistes sur ces solutions à trouver.

Pari n°5-le consommateur re-devient un consommateur grâce au coaching vendu avec la plante
Tout indique que ce coaching est 'demandé' par les consommateurs. Une 'grande' réunion lors du Salon du Végétal ne parlait que de cela. Ils en parlent? Vive le végétal le fait!
Nous ajoutons à un coaching 'technique', une approche marketing originale: nous ne vendons pas des petits fruits mais de futures confitures, nous ne vendons pas des plantes vivaces mais un joli jardin rouge ou jaune, nous ne vendons pas des plantes aromatiques mais une promesse de barbecue réussi...

Sur ce dernier pari, les vérifications ne peuvent se faire que progressivement! La qualité du coaching proposé comptera beaucoup dans la fidélisation de ces consommateurs: je suis fier de ce qui a été fait par nos équipes... mais le travail reste colossal.




Vive le végétal, un concept et des valeurs


 

Vive le végétal est un concept 'total'. Voyez : www.pro-vivelevegetal.fr

Au-delà d'innovations logistiques et numériques, ce concept s'appuie sur des VALEURS que je vais tenter de faire partager ici:

1- le végétal a un grand avenir. La 'Green Life Industry' doit nous créer des cadres de vie sains, agréables malgré l'augmentation des populations et des pollutions. Le nom de marque choisi est, en lui-même, une sorte de 'slogan militant' !

2- le consommateur n'est pas dupe, il serait même méfiant par rapport à des inscriptions sur des sites Internet qu'on lui suggère. Il craint, souvent à juste titre, d'être submergé de sollicitations commerciales. Les emails de conseil que nous envoyons aux consommateurs sont 'éthiques': pas d'exploitation commerciale de ces adresses, pas de publicités. Seulement un encouragement à jardiner de plus en plus.

3-  la distribution de biens (et donc de végétaux) doit se simplifier et réduire ses propres coûts pour être efficace et rentable. Une logistique plus simple, une mise en rayon immédiate, c'est permettre à la filière toute entière d'être plus efficace et donc plus convaincante pour le consommateur final lui-même.
Cette distribution modernisée, et particulièrement pour ce qui concerne  le végétal, n'a rien à craindre des ventes par Internet. Nous croyons plus que jamais à l'avantage des magasins pour ce produit qu'on achète d'abord sur un 'coup de coeur' quand on 'passe devant'!

Pour conclure sur ces valeurs, et pour aller encore plus loin que le point1 ci-dessus, en ces temps difficiles et haineux, il me revient des paroles de chanson qui illustrent parfaitement l'ambition ultime que devrait partager toute la filière:
'...
changer les hommes
avec des géraniums
...
changer le vieux monde
pour faire un jardin
tu verras
tu verras
le pouvoir des fleurs'
(Souchon/Voulzy, Le pouvoir des fleurs)

Je veux bien être taxé d'idéaliste...

Ubériser le commerce horticole !

Vous connaissez ce nouveau mot, très explicite: l'ubérisation (apparu suite à l'affaire 'UBER')
Il s'agit de dire que les méthodes de travail, de vente, de mise en relation, vont être bouleversées par la digitalisation de l'économie.
"Uber invente les taxis sans taxis, Airbnb popularise l’hôtellerie sans hôtels, LeBonCoin vend tout et n’importe quoi mais ne possède rien… Ces trublions mettent à mal les circuits de distribution classiques avec toujours la même promesse : proposer des services collant davantage aux besoins des consommateurs et moins chers"



L'ubérisation appliquée à l'horticulture, la réduction drastique des coûts grâce aux nouvelles technologies pour rendre le produit plus abordable pour le consommateur, qu'est ce que cela veut dire?

Le projet Vive le végétal que nous mettons au point progressivement, et que nous dévoilons avec prudence et modestie, c'est :
- réduire de façon drastique les coûts commerciaux et marketing pour les producteurs
- réduire pour la filière les coûts de logistique en terme de gestion des commandes et des livraisons
- réduire pour les magasins les coûts de gestion des achats, de mise en rayon et d'entretien en magasin.
Et puis, c'est aussi, comme l'évoque l'image ci-dessus, rendre l'accès aux plantes plus facile, comme Uber rend l'accès aux taxis plus simple, proposer une nouvelle solution à des consommateurs qui n'utilisaient pas la précédente.

Producteurs: vos plantes vont enfin être accessibles à moins cher auprès de plus de consommateurs.
Magasins: vous vendrez beaucoup plus de plantes, et bien plus facilement !

à suivre, bien sûr... et Vive le végétal !