Vendre aux magasins par Internet : ça se développe !


Des horticulteurs et pépiniéristes publient leurs ‘disponibles’ sur internet, de manière que ces magasins puissent passer commande directement, sans que cette commande ait à être re-saisie par le fournisseur. Les clients de La graine informatique le font au travers de la solution Hortipass.
http://bit.ly/1LSvOPw . Les fournisseurs hollandais proposent (voire: imposent) leurs 'webshops'.

Je relève que, ce printemps 2015, de nouveaux utilisateurs de la solution Hortipass ont obtenu des résultats remarquables :
Cet horticulteur ‘régional’ n’a, ainsi, pas eu à saisir plus de 200 commandes passées directement par des Gamm Vert, Bricomarché et Jardineries indépendantes.
Un autre, sur une autre région : plus de 200 commandes également auprès de magasins Gamm Vert essentiellement. Enfin, un autre encore, a obtenu des résultats encore plus importants sur sa clientèle de fleuristes.

Des conclusions ?

Pour les magasins, passer ses commandes par Internet est un moyen qui se développe.
Les fleuristes, indépendants de toute Centrale, et habitués par leurs fournisseurs hollandais à cette méthode, sont déjà  des utilisateurs importants,
Les jardineries, magasins de bricolage ou GSA  sont tributaires de la politique de leur Centrale :de trop nombreux responsables de rayon n’ont pas d’accès à Internet !
De trop nombreux acheteurs sont obligés de passer par le système de la Centrale, pas toujours convaincant ou performant !

Certes, il y a des erreurs qui peuvent perdurer longtemps, mais la raison et les nécessités économiques finiront par l’emporter : dans les magasins aussi, on devra rationaliser les temps consacrés aux réapprovisionnements, comme les temps de mise en rayon et tous les autres.

il n'y a donc aucun doute : l'avenir est aux Webshops !

Produire, stocker puis livrer ?



Voyez l'article ci après:

Il porte sur la production de plantes à massif, par exemple, et consiste à dire:
- aller 'récolter' les plantes en serres quand elles sont vendues en ayant à trier ce qu'on va prendre n'est pas efficace
- subir le temps et le moment où les plantes seront ou non vendables est un problème commercial
Et il propose de 'stocker' les plantes en fin de production et d'en profiter pour gérer leur maturation.

Voyez ce stockage!

On saurait le faire sur des palettes pour ne reprendre ensuite que les palettes vendues au fur et à mesure des ventes... de ces palettes entières.

Je ne sais pas me prononcer sur les traitements évoqués dans cette phase de stockage intermédiaire, leur pertinence technique et économique. Des calculs sont à faire sur les coûts par rapport à la valeur du produit concerné, mais il faut inclure alors les économies de main d'œuvre pour la préparation des commandes.

Les plantes, c'est trop compliqué à vendre !

Ci-dessus une photo typique d’un grand magasin de bricolage et de son rayon ‘Jardin’ : on y trouve des outils, du terreau et même des tuteurs pour les plants de tomate… Mais de plantes... Il n’y en a presque plus (4 mètres carrés de plantes dans un état déplorable – à jeter). Ce sont les boules de buis en plastique qui ‘verdissent’ cet espace jardin !
Un entretien complémentaire avec le chef de rayon établit que le magasin a décidé de ne plus vendre de plantes :
- qu’il devait acheter par unités de 4 ‘rolls’ minimum (?!!??)
- qu’il devait mettre en rayon et entretenir
- sans être équipé en matériel pour présenter cette marchandise
- sans personnel pour entretenir ces plantes
Et sur lesquelles il avait donc un très mauvais résultat !
Il nous semble que Hortipal répond particulièrement bien à cette problématique de rayons temporaires :
des plantes livrées sur palettes, qu’on peut mettre directement dans les allées, des unités de commande plus petite puisque livrable par messagerie quelconque, un plateau qui permet d’arroser ces plantes sans salir le magasin, une PLV qui peut accompagner ces plantes pour le conseil au consommateur.
voyez: www.hortipal.com
Qu'en pensez-vous?

JYV – 10 06 2015


Produire autrement ?


Les producteurs peuvent se plaindre des distributeurs de végétaux qui appliquent des coefficients trop importants entre le prix d’achat et le prix de revente., et tenter d'expliquer par là les prix trop élevés et la baisse de la consommation.
Certes, il faut faire évoluer le modèle de logistique de livraison aux magasins et de mise en vente dans les rayons : il faut un modèle moins coûteux et plus efficace.

Mais les producteurs eux-mêmes ne peuvent pas s’exonérer d’une réflexion sur leurs process de production et de préparation des livraisons aux magasins. Une plante en pot ou en container est manipulée individuellement et manuellement combien de fois ? rempotage, mise en culture, distançage, entrée d’hivernage, sortie d’hivernage, ‘récolte’, mise sur un roll intermédiaire avant quelque fois un roll  final,  etc… Notez que  les chaines de convoyage laissent une manipulation manuelle … aux deux bouts !
Et ceci, paradoxalement, dans des conditions de pénibilité souvent augmentées avec le développement de la culture directement sur le  sol.

Oui, je sais, il existe des ‘parades’ : on prend les plantes par 6 à la fois (3 dans chaque main), ou on utilise des plaques de pots pour réduire ces manutentions… N’empêche que le problème demeure d’un trop grand besoin de main d’œuvre, ce qui nous expose à un décalage de compétitivité par rapport aux pays concurrents ayant une main d’oeuvre beaucoup moins couteuse (et on sait pourquoi elle est moins coûteuse…)

Evoluer, rénover,... pour ne pas en arriver à ça ! :




 Empty greenhouses in Holland are a big concern for the Rabobank; smaller growers leave the industry or build larger greenhouse operations in rural area's with greenhouse clusters. Due to the oversupply of smaller empty greenhouses, the value of the companies has decreased significant. Many of the empty greenhouse are now serving as a winter storage for caravans.

Plus de plantes pour notre bien-être

La consommation des produits horticoles est en baisse et c'est la principale raisons des difficultés que rencontre le secteur. La paradoxe est que, pourtant, nous devrions tous souhaiter vivre avec plus de plantes autour de soi!

Lisez:
Se soigner dans le jardin : 5 preuves scientifiques des bénéfices sur votre santé

http://huff.to/1OweA9L

Il nous faut plus de plantes, et nous en achetons moins. Alors ?

(si Paris se couvrait de verdure http://bit.ly/1DhCBzr )