Produire sur des étagères?


Voyez cet article : https://dzone.com/articles/the-next-wave-of-automated-farming
Bien sûr il s'agit de salade et c'est au Japon, mais je lis (traductions libres):
'une firme japonaise espère produire 10 millions de laitues sans un seul être humain... Ils pensent pouvoir faire pousser une laitue 2,5 fois plus vite qu'en plein air puisqu'elle pousse jour et nuit.... La production 'indoor' protège les plantes des maladies et rend inutile les pesticides....'

La production de plantes d'ornement n'est pas concernée par la problématique de l'alimentation de la population, mais elle est très concernée par:
- la nécessité de réduire les coûts, et surtout de main d 'œuvre
- la nécessité de piloter la croissance et la floraison
- la nécessité de ne pas utiliser de pesticides

Et à propos de début de solutions pour réduire les coûts de main d'œuvre, je renvoie à nouveau vers les essais réalisés par l'Astrehor (c'est en FRANCE) :



J'avais oublié cette photo de camionnette... En revanche, ne voyez vous pas une ressemblance entre la première photo (la production sur des étagères) et cette dernière (les étagères vont jusque chez le client ! )

Augmenter la productivité de 500 pour cent !

De quoi se mêle un fournisseur de logiciel en se demandant comment produire autrement?
Je relève donc une autre expérience, australienne: http://bit.ly/1NcQ3IZ, où il s'agit d'augmenter la productivité de 500 pour cent (!!)... en combinant nouvelles technologies et nouveaux supports de production :

"... Mr V...., who is an advocate for introducing new technologies to make producing food more relevant to urban Australians, said the cloud technology simplified processes such as customer ordering, inventory and supply-chain management.
“We’re combining cloud technology we have built with hydroponic growing methods from the Netherlands to produce more product with less input,” Mr V.... said."

Tout est dans tout (et réciproquement)  ;-)

Est-ce que tout s'écroule?

 


Un mail reçu ce jour d'une entreprise horticole cliente:
"Bonjour, Nous sommes au regret de vous informer de la fermeture de notre entreprise à compter 31 décembre 2015. En effet, compte tenu des augmentations de frais et des diminutions des ventes, il ne nous est plus possible de continuer l'activité.
Merci de votre collaboration pendant toutes ces années."

Des jardineries liquidées, des entreprises horticoles réputées qui sont en difficulté, des fournisseurs de l'horticulture également, est-ce que tout s'écroule?

Un patron de pépinière me dit:
il y a trop de production; des offreurs doivent disparaître, il en disparaît mais pas encore assez rapidement, et nous devons aussi réduire nos mises en production’
En clair :
essayons d’être les derniers survivants, et nous retrouverons des prix corrects et de la rentabilité’
C’est, effectivement, une « stratégie » possible, et il n’y a rien à opposer apparemment à ce raisonnement de ‘repli ‘, à cette gestion du déclin d'un marché et de la demande...

... sauf qu'il y a, à mon avis, une petite erreur de raisonnement :
si des entreprises sont en difficulté, c'est qu'il n'y a plus assez de demande; leur disparition  ne créera pas une seule opportunité commerciale supplémentaire pour celles qui restent.
D'ailleurs, depuis plusieurs années, c'est ce qui est observé.

Le besoin (la demande potentielle) est immense, si on re-définit la mission de l'horticulture: http://bit.ly/1fV65JQ mais ce besoin ne se transforme pas en demande réelle dans les conditions actuelles de l'offre et des prix.

'les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes mais celles qui s'adaptent le mieux au changement' a dit Darwin.

Faire autrement, en s'appuyant au maximum sur des nouvelles technologies réductrices de coûts... c'est l'horticulture 2.0 que nous cherchons à inventer.  Survivront : non pas les plus forts mais les plus adaptables.

Une marque pour les végétaux est en train de naître !

 

Vive le végétal ! c'est sous ce nom de marque 'militant' que nous allons proposer à des horticulteurs et pépiniéristes de vendre leurs végétaux.
Nous ne pouvons pas encore dévoiler le détail de cette nouvelle solution, sauf  en ce qui concerne sa caractéristique essentielle :
la marque 'Vive le végétal' promettra au consommateur un conseil gratuit, personnalisé, par email et selon une fréquence mensuelle.

Le consommateur hésite à acheter cette plante qu'il ne saura pas conserver ou réussir? La marque l'accompagnera par des emails réguliers pour lui expliquer ce qu'il doit faire.
- des mails réguliers, et pas seulement une fois son achat réalisé, qui l'abandonnerait ensuite !
- des mails personnalisés, car le consommateur aura donné quelques renseignements très simples sur sa localisation (habite t'il à Dunkerque ou à Marseille?) et l'usage de la plante (en pleine terre, en pot,...)

Ce conseil est par ailleurs:
- éthique : pas de sollicitations commerciales abusives, de pièges ou de publicités
- chaleureux: le consommateur est très amicalement conseillé, en dé dramatisant les enjeux, les risques, les échecs.

Même si nous avons développé un 'robot' qui produira de façon automatique ces conseils au bon moment et au bon endroit, l'empathie, le plaisir, l’esthétique et la convivialité sont au cœur des valeurs de la marque.

Je devine les nombreuses questions: quelle sera la qualité des produits proposés sous cette marque et comment sera t'elle 'garantie', dans quels magasins trouvera t'on des végétaux sous cette marque, combien cela va t'il coûter et à qui ?

Patience...

Un grand avenir pour le 'GreenLife sector' !

Déjà dit sur ce blog, mais ces articles http://bit.ly/1FSsDY7  n'ont pas été aussi lus que d'autres: l'horticulture a pour mission de rendre le cadre de vie plus agréable et surtout: plus sain pour soi-même et pour la planète. Je lis d'ailleurs des articles anglophones (australiens) qui ne parlent plus d'horticulture mais du 'greenlife sector'... ou de GreenLife  Industry!  Une idée à exploiter?

Aux USA, les analyses de tendance sont optimistes :
'les gens voient leur espace intérieur ou extérieur comme un prolongement d'eux-mêmes et prennent des décisions conscientes pour utiliser les plantes et les produits de jardin comme un élément pour améliorer leur bien-être, se créer un style de vie durable et avoir un impact positif sur leur entourage et sur la planète'
Plus loin :
'Ils jardinent pour la 'beauté' mais aussi pour leurs proches, l'environnement et leur propre bien-être'

Toujours Outre Atlantique :
- des solutions pour produire ses légumes dans son appartement. http://tcrn.ch/1Qurvub
'... l'appareil est jumelé avec un IPhone et un peu d'amour...'


et aussi:
https://grovelabs.io/  (un petit salut en passant à Serge Lepage)

et puis ces jardins/potagers sur les toits de Montréal:
http://bit.ly/1NNrN1C
(79 communautés qui approvisionnent 10 000 habitants.)

Ce blog s'appelle 'horticulture 2.0' : il s'agit de s'adapter à ce que sera le jardinage 2.0 !

Le e-business horticole. Petit tour de piste

La graine informatique investit beaucoup pour proposer à ses clients des solutions de e-business. Allons-y pour les anglicismes de circonstance :

- solutions de Product Information Management ('PIM') : Hortibook est le moyen de décrire les produits qu'on propose à ses clients, en terme de marketing (la 'promesse' du végétal, ses atouts) et ceci en utilisant tous les médias (images, sons, vidéos, pdf,...).

- solution de boutique en ligne dite BtoC (Business to Consumer), qui s'appuie sur le CMS Prestashop et une liaison automatique entre le logiciel Flow'One (articles, prix, stocks) et cette boutique, ainsi, bien-sûr, qu'une liaison avec le PIM Hortibook. Ainsi le visiteur dispose t'il d'un outil complet et convivial.

- solution de vente en B to B (Business to Business): vente par internet aux magasins. Solution déjà évoquée sur ce blog, la nouvelle version de Hortipass, nommée Hortishop, constitue l'occasion de relancer ce type de mise en vente,


- solution d'animation commerciale (HortiConnect) par e-letters et e-mailing pour 'pousser' les informations commerciales auprès des clients et clients potentiels.

Un point commun à toutes ces solutions : elles sont vendues selon les volumes ou l'usage qui en est fait ou selon les résultats obtenus, conformément à ce qui devient la norme en matière de nouvelles technologies.

Il faudra bien sortir de ce paradoxe, tel qu'exprimé devant moi par le patron d'une entreprise horticole:
"un site de prise de commande par Internet? j'en ai besoin mais je n'ai pas le budget pour cet investissement,
- oui, mais payer ce service selon le nombre de commandes reçues, c'est inconcevable pour moi.
- résultat? je ne fais rien".


Je considère aussi comme très provisoire le 'paradoxe' suivant: comme l'évoque l'image ci-dessus, un chef de rayon pourra commander ses végétaux depuis son Smartphone !.
Je revois encore cette cliente, étonnée de constater que le magasin-client ne mettait pas d'accès Internet à disposition de son chef de rayon et acheteur, et gênée de devoir envoyer son dispo par mail  ... sur le téléphone portable personnel de cet acheteur.

Ces "difficultés', nous en sommes persuadés, ne résisteront pas à ce grand vent qui souffle en faveur des nouvelles technologies, usage aussi évident que l'utilisation de l'électricité qu'on paie... à l'usage et sans avoir à financer aucun investissement (tiens, tiens)




Fleurs en plastique, (suite et fin).

 

Bien reçu le message de Jean François et de quelques autres: les fleurs artificielles ont du sens. Elles sont aussi vendues par des fleuristes ou des jardineries, utilisées avec succès en décoration et dans les cimetières. Un horticulteur m'a aussi raconté comment il en avait acheté chez Ikea pour son usage personnel (mais il veut cependant rester anonyme!).
Ce qui était cocasse, dans les images présentées dans l'article précédent (http://bit.ly/1YtY80D), c'est leur présentation dans le cadre d'une opération de 'Jardinage d'automne' et en face de plantes naturelles.

Mais : combien de magasins qui ne vendent que des plantes artificielles parce que les vraies sont trop compliquées; combien de consommateurs qui ont renoncé à de vraies plantes?

Quoi de positif dans cette 'affaire' ?: c'est que pour créer un décor accueillant, ou dire son affectation ou sa gratitude, les fleurs et plantes (ou des 'évocations' de ces plantes - et nous osons mélanger là des exemples aussi éloignés que des boules de buis en plastique ou un tableau de Claude Monet) sont encore irremplaçables (... sauf parfois par des chocolats, n'est-ce-pas Eric?).

Commandes des magasins par Internet (Webshop): bientôt une solution fantastique !


On appelle 'Webshop' ces sites Internet qui permettent à des magasins de passer commandes à leurs fournisseurs. Il s'agit de sites B to B (Business to Business) par différence avec les boutiques en ligne visibles des consommateurs finaux (B to C : Business to Consumer).
Le service technique de La graine informatique, en l'occurrence Serge Richard, grâce à la complicité de clients que nous remercions ici chaleureusement, a effectué un travail de veille très important sur les Webshop français et surtout hollandais. Ces grands expéditeurs hollandais de Fleurs et Plantes avaient une certaine avance sur les outils mis à disposition des magasins, au point de :
- imposer à des clients de passer commande par ces Webshop plutôt que par des télévendeurs aujourd'hui trop coûteux,
- proposer à des importateurs français de revendre leurs produits en utilisant leur Webshop ainsi 'déguisé' au nom du fournisseur français.

Nous le disons aujourd'hui avec fierté: le résultat de cette veille et des investissements qui ont suivi est que les opérateurs français auront très bientôt un outil bien supérieur à tout ce qui a pu être observé. La version 4 de Hortipass (c'est le nom de la plateforme de commerce en ligne développée par La graine informatique) va permettre de dire, tranquillement, que les opérateurs français peuvent proposer MIEUX aux magasins pour leurs approvisionnements en Fleurs et Plantes.

Cet outil est, par ailleurs, mis à disposition des opérateurs selon un modèle très original: ZERO INVESTISSEMENT et rémunération selon le succès rencontré. Voilà pourquoi il est accessible à tous les opérateurs, en ces moments ou l'investissement est compliqué.
Ce modèle a été largement critiqué, car il était effectivement surprenant et novateur.
Innovant... ça vous étonne ?

Certes, l'outil ne suffit pas à régler tous les problèmes... c'est malgré tout un handicap de moins. N'est-ce pas Denis ('private joke')?

Bientôt, des détails sur cette nouvelle solution.

Des plantes en magasin...

Voici le rayon saisonnier d'une grande surface. Ce rayon 'Jardinage d'automne' comporte des vraies plantes, qui sont dans une forme très relative d'ailleurs :
et puis: deux jolis boxs de plantes en pleine forme... Approchons-nous? Non, je ne rêve pas: elles sont en PLASTIQUE !
 
Nous l'avions déjà vu dans un autre magasin de bricolage: des poteries diverses présentées avec les plantes qui vont avec, des boules de buis en plastique. Lisez http://bit.ly/1iUUjB8
 
La conclusion est claire et paradoxalement OPTIMISTE: la plante est un élément esthétique recherché par le consommateur. Trop compliquée à vendre ou à entretenir, on lui en propose une version plus simple, factice.
 
 
 

Tendances déco : le retour du fleuri ?

(origine: 'Mayenne André Lepage 1989')
 
L'horticulture n'a t'elle pas souffert d'un style déco qui était au dépouillement, au sobre, au 'flat design' comme on dit dans notre milieu informatique.
Mais je lis aussi : "Le vintage n’est pas vraiment nouveau, mais face à la déferlante flat design, il prend une nouvelle dimension. Le contre-pied d’une certaine uniformisation. Rien de tel que les références au passé pour paraître plus authentique ou pour communiquer des valeurs d’empathie et de bienveillance qui humanisent un site." http://bit.ly/1uT4mVv
L'article concerne les sites Internet, certes, mais on trouve les mêmes suggestions dans des articles sur les tendances déco. Pensons aux faux vieux outils de jardinage en zinc, bergères en bois vieilli, etc.
Emotion, empathie,... Le contre-pied d'une certaine uniformisation... 'Humaniser un site': un site Internet ou le site dans lequel on vit, les styles et les problématiques ne sont- ils pas les mêmes ?
 
Comment trouvez vous le décor ci-dessus?
- définitivement suranné
- émouvant mais sans avenir
- graphique et, finalement, d'avant garde.
 
 Dans le dernier cas, on peut donc miser sur un retour en grâce du géranium, n'est-ce pas?
 


Une nouvelle approche marketing et logistique. Exemple: Spadice Plantes

Livrer des plantes sous forme de 'kits' simples à recevoir et à mettre en rayon : voilà ce que propose Spadice Plantes à ses clients. Cette approche originale s'appuie sur des livraisons sur Hortipal, bien sûr, qui permet la mise en place d'une offre attractive en 20 minutes dans le magasin !

Spadice Plantes (+33 2 41 32 90 90) peut, grâce à Hortipal, livrer tous les magasins sur toute la France, sans contrainte de transporteur ou d  franco. Intéressant?

Une marque horticole... aux USA !

Une marque pour des plantes et fleurs, ça existe ... aux USA et elle représente un CA de 500 millions de dollars !
Proven Winners a été créée, si j'ai bien compris, par 3 obtenteurs, fournisseurs de jeunes plants. Selon une logique que nous connaissons en France pour quelques cas particuliers (en rosiers ou en fruitiers essentiellement) mais qui est, là, beaucoup plus développée et qui va jusqu'à proposer aux 'éleveurs' des supports de transport/mise en vente à la marque.

Dans les jardineries, des produits horticoles issus de différents producteurs et vendus sous la même marque, avec une promesse commune d'adaptation du produit aux besoins des consommateurs.

Un petit calcul sur l'importance de cette marque ? : 500 millions de dollars de CA en prix de vente aux magasins, cela ferait, en France (5 fois moins d'habitants) un chiffre d'affaires de 100 millions environ.

Ca fait réfléchir?

Merci à Eric Bergue pour ces photos prises 'in-vivo' !

Produire directement sur des palettes

Nous lisons dans l'étude Astredhor:  http://bit.ly/1JPiUNA

 

'Temps de travaux' :

Deux moments sont fortement impactés par l'utilisation de Hortipal : la disposition des barquettes en début de culture et la vente.
Au moment d e la disposition des barquettes, le poste de travail est moins contraignant...
Au moment de la vente, l'avantage de Hortipal est encore plus flagrant. : le temps de préparation de commandes est considérablement réduit.'

Oui, mais il faut vendre des palettes entières, et donc modifier ses façons de faire au niveau commercial.
Oui, c'est bien cela, l'horticulture 2.0: 'faire évoluer les modèles d’entreprises’,  changer les paradigmes, de manière à ‘simplifier’ et à généraliser l’usage du produit horticole.'


Hortipal pour produire, ou simplement en manutention intermédiaire interne (hivernage, par exemple): voyez http://bit.ly/1K9Wbir



A suivre !

mais, au fait .. qu'est-ce que l'horticulture?

Horticulture… ne s’agit’il que de produire de jolies fleurs ?
Bien sûr que non !
  • le végétal est nécessaire à la planète, pour le climat qu’il instaure et le carbone qu’il absorbe,
  • le végétal est nécessaire à notre santé, et nous nous portons mieux grâce aux végétaux qui nous entourent
  • le végétal doit nourrir l’humanité, mieux que la viande, et ce végétal devra être produit près ou dans les villes elles-mêmes (vertical farming,...)
Voilà une grande mission pour l’horticulture : il s’agit de sauver l’humanité en lui organisant un cadre de vie et de nourriture adaptés à sa croissance.
Si nécessaire, et pour mesurer encore plus la gravité de la situation et la nécessité de re-planter des arbres : "les forêts du globe malades du réchauffement climatique (Le Monde 20/08/2015)" : 
Et apprécions et soutenons la campagne de l'UNEP :
 
 

Pain, charcuterie et fleurs? une piste pour l'horticulture





Voyez cette photo prise dans un magasin dont la spécialité est la vente de produits locaux. Ce magasin a trouvé intéressant d'ajouter à son assortiment de pain, charcuterie, épicerie, cadeaux: des plantes.

Et la palette sur laquelle elle ont été livrées, et sur laquelle elles restent présentées, a été un élément déterminant pour que le gérant puisse mettre en vente ces plantes. 'Depuis le temps qu’on attend un support de ce genre, c’est génial… tout est bien, le poids, la taille, le concept avec la plaque de fond amovible. J'ai été livré sans le bouchon (!) mais j'ai obturé la plaque avec de l’adhésif toilé, pour garder un fond d’eau !'
Cette expérience en rejoint d'autres. Voyez ceci: http://www.hortipal.com/index.php/fr/actualites/66-hortipal-en-magasin
merci à : Le Hangar, Epicerie fine, 8 rue de Penvern, 22500 Paimpol
 ... et merci à Jean-Yves Le Houerou, qui nous a transmis cette fine observation de terrain !


Vendre aux magasins par Internet : ça se développe !


Des horticulteurs et pépiniéristes publient leurs ‘disponibles’ sur internet, de manière que ces magasins puissent passer commande directement, sans que cette commande ait à être re-saisie par le fournisseur. Les clients de La graine informatique le font au travers de la solution Hortipass.
http://bit.ly/1LSvOPw . Les fournisseurs hollandais proposent (voire: imposent) leurs 'webshops'.

Je relève que, ce printemps 2015, de nouveaux utilisateurs de la solution Hortipass ont obtenu des résultats remarquables :
Cet horticulteur ‘régional’ n’a, ainsi, pas eu à saisir plus de 200 commandes passées directement par des Gamm Vert, Bricomarché et Jardineries indépendantes.
Un autre, sur une autre région : plus de 200 commandes également auprès de magasins Gamm Vert essentiellement. Enfin, un autre encore, a obtenu des résultats encore plus importants sur sa clientèle de fleuristes.

Des conclusions ?

Pour les magasins, passer ses commandes par Internet est un moyen qui se développe.
Les fleuristes, indépendants de toute Centrale, et habitués par leurs fournisseurs hollandais à cette méthode, sont déjà  des utilisateurs importants,
Les jardineries, magasins de bricolage ou GSA  sont tributaires de la politique de leur Centrale :de trop nombreux responsables de rayon n’ont pas d’accès à Internet !
De trop nombreux acheteurs sont obligés de passer par le système de la Centrale, pas toujours convaincant ou performant !

Certes, il y a des erreurs qui peuvent perdurer longtemps, mais la raison et les nécessités économiques finiront par l’emporter : dans les magasins aussi, on devra rationaliser les temps consacrés aux réapprovisionnements, comme les temps de mise en rayon et tous les autres.

il n'y a donc aucun doute : l'avenir est aux Webshops !

Produire, stocker puis livrer ?



Voyez l'article ci après:

Il porte sur la production de plantes à massif, par exemple, et consiste à dire:
- aller 'récolter' les plantes en serres quand elles sont vendues en ayant à trier ce qu'on va prendre n'est pas efficace
- subir le temps et le moment où les plantes seront ou non vendables est un problème commercial
Et il propose de 'stocker' les plantes en fin de production et d'en profiter pour gérer leur maturation.

Voyez ce stockage!

On saurait le faire sur des palettes pour ne reprendre ensuite que les palettes vendues au fur et à mesure des ventes... de ces palettes entières.

Je ne sais pas me prononcer sur les traitements évoqués dans cette phase de stockage intermédiaire, leur pertinence technique et économique. Des calculs sont à faire sur les coûts par rapport à la valeur du produit concerné, mais il faut inclure alors les économies de main d'œuvre pour la préparation des commandes.

Les plantes, c'est trop compliqué à vendre !

Ci-dessus une photo typique d’un grand magasin de bricolage et de son rayon ‘Jardin’ : on y trouve des outils, du terreau et même des tuteurs pour les plants de tomate… Mais de plantes... Il n’y en a presque plus (4 mètres carrés de plantes dans un état déplorable – à jeter). Ce sont les boules de buis en plastique qui ‘verdissent’ cet espace jardin !
Un entretien complémentaire avec le chef de rayon établit que le magasin a décidé de ne plus vendre de plantes :
- qu’il devait acheter par unités de 4 ‘rolls’ minimum (?!!??)
- qu’il devait mettre en rayon et entretenir
- sans être équipé en matériel pour présenter cette marchandise
- sans personnel pour entretenir ces plantes
Et sur lesquelles il avait donc un très mauvais résultat !
Il nous semble que Hortipal répond particulièrement bien à cette problématique de rayons temporaires :
des plantes livrées sur palettes, qu’on peut mettre directement dans les allées, des unités de commande plus petite puisque livrable par messagerie quelconque, un plateau qui permet d’arroser ces plantes sans salir le magasin, une PLV qui peut accompagner ces plantes pour le conseil au consommateur.
voyez: www.hortipal.com
Qu'en pensez-vous?

JYV – 10 06 2015


Produire autrement ?


Les producteurs peuvent se plaindre des distributeurs de végétaux qui appliquent des coefficients trop importants entre le prix d’achat et le prix de revente., et tenter d'expliquer par là les prix trop élevés et la baisse de la consommation.
Certes, il faut faire évoluer le modèle de logistique de livraison aux magasins et de mise en vente dans les rayons : il faut un modèle moins coûteux et plus efficace.

Mais les producteurs eux-mêmes ne peuvent pas s’exonérer d’une réflexion sur leurs process de production et de préparation des livraisons aux magasins. Une plante en pot ou en container est manipulée individuellement et manuellement combien de fois ? rempotage, mise en culture, distançage, entrée d’hivernage, sortie d’hivernage, ‘récolte’, mise sur un roll intermédiaire avant quelque fois un roll  final,  etc… Notez que  les chaines de convoyage laissent une manipulation manuelle … aux deux bouts !
Et ceci, paradoxalement, dans des conditions de pénibilité souvent augmentées avec le développement de la culture directement sur le  sol.

Oui, je sais, il existe des ‘parades’ : on prend les plantes par 6 à la fois (3 dans chaque main), ou on utilise des plaques de pots pour réduire ces manutentions… N’empêche que le problème demeure d’un trop grand besoin de main d’œuvre, ce qui nous expose à un décalage de compétitivité par rapport aux pays concurrents ayant une main d’oeuvre beaucoup moins couteuse (et on sait pourquoi elle est moins coûteuse…)

Evoluer, rénover,... pour ne pas en arriver à ça ! :




 Empty greenhouses in Holland are a big concern for the Rabobank; smaller growers leave the industry or build larger greenhouse operations in rural area's with greenhouse clusters. Due to the oversupply of smaller empty greenhouses, the value of the companies has decreased significant. Many of the empty greenhouse are now serving as a winter storage for caravans.

Plus de plantes pour notre bien-être

La consommation des produits horticoles est en baisse et c'est la principale raisons des difficultés que rencontre le secteur. La paradoxe est que, pourtant, nous devrions tous souhaiter vivre avec plus de plantes autour de soi!

Lisez:
Se soigner dans le jardin : 5 preuves scientifiques des bénéfices sur votre santé

http://huff.to/1OweA9L

Il nous faut plus de plantes, et nous en achetons moins. Alors ?

(si Paris se couvrait de verdure http://bit.ly/1DhCBzr )