Arrêtez le massacre !



Ces photos ont été prises le semaine dernière (en pleine saison) dans une grande surface de la région lyonnaise (merci à Eric).
 
Deux  positions sont possibles par rapport à ce 'massacre':
 
1ère position: les grandes surfaces ne sauront jamais vendre des plantes, il faut réserver cette vente aux professionnels (jardineries, horticulteurs). C'est parfois la position de responsables de la filière, qui ne voient dans les grandes surfaces que des 'bradeurs'. Position malthusienne qui ne peut convenir qu'à ceux qui se croient mieux installés que les autres sur un marché ...  en déclin.
 
2ème position: les nouveaux consommateurs, qu'il faut trouver, ne vont pas dans les jardineries ou chez les horticulteurs, puisqu'ils ne s'intéressent pas à ce produit. Il faut leur mettre sous les yeux là où ils vont, dans les grandes surfaces en particulier. Les jardineries devraient elles-mêmes comprendre qu'elles ont intérêt à ce que des consommateurs 'naissent' dans des grandes surfaces ou dans des magasins de bricolage: s'ils persistent, ils deviendront demandeurs de produits plus évolués, qu'il trouveront, cette fois, en jardinerie.
 
Mais un tel résultat, ces plantes bonnes à jeter trop vite, est une catastrophe pour tout le monde: le magasin et son fournisseur qui aura du mal à continuer d'intéresser le magasin à son produit
 
Il faut pouvoir entretenir les plantes qu'on ne vend pas aussi vite que prévu, dans ces grandes surfaces: le roll ne le permet pas, et disposer des plantes sur des tablettes (que ces grandes surfaces n'ont pas) est trop long. Nos palettes Hortipal (on peut arroser sans salir le magasin) sont la solution, et ce printemps le confirme encore dans les magasins qui les ont expérimentées: on les a vues servir à présenter des plantes qui avaient été initialement livrées en roll.
 
Ce problème n'est pas le problème des magasins, il concerne surtout leurs fournisseurs : tous les fabricants se préoccupent d'une mise en rayon facile et attractive de leurs produits chez leurs clients, il faudra bien que les fournisseurs de végétaux s'en occupent aussi.
 
Le concept Hortipal, et le concept Vive le végétal, sont à la disposition de ceux qui veulent encore un développement de la filière et de la consommation de leur produit.
 
 
 
 

Logistique horticole? Il n'y a plus de problème...


Les ventes de produits horticoles se font sur des durées de plus en plus courtes… quand elles se font encore (l’ambiance actuelle fait douter de tout).
Les entreprises ne peuvent compter que sur quelques bons week-end pour faire leur chiffre d’affaires.
L’éditorial du Lien horticole du jour (n° 97 11 mai 2016) se termine par : ‘.. quelques semaines pendant lesquelles la maîtrise de la logistique va s’avérer décisive’.
Derrière le terme de logistique, il y a plusieurs sujets :
- logistique de préparation des commandes dans l’entreprise,
- logistique d’organisation des enlèvements et des expéditions aux magasins,
- logistique de gestion des supports (rolls) qu’il faut avoir à disposition et donc avoir récupérés.

 Je ne peux que profiter de ce moment pour signaler que le concept ‘Vive le végétal’ constitue une piste de solution sur tous ses sujets :
a- logistique de préparation :
o la vente de kits pré-configurés (comme des rolls types) permet, en théorie, de préparer ces kits indépendamment des commandes qui sont encore à recevoir,
o mieux que des rolls-types : il serait possible de stocker les plantes ‘mûres’ sur les palettes et attendre les commandes réelles pour assembler ces palettes entre elles

b- l’organisation des enlèvements : les palettes de plantes voyagent comme n’importe quelle marchandise, acceptées par tous les transporteurs et messagers !

c- logistique de gestion des supports : l’externalisation auprès de Hortitrace de la mise à disposition des palettes nécessaires et de leur récupération en magasins débarrasse l’entreprise de tous soucis sur ce point.
... sans oublier un système informatique évolué (Webshop et Flow'One) pour aider encore plus à la productivité du traitement des commande reçues: http://horticulture20.blogspot.fr/2016/05/beaucoup-dinformatique-au-service-dune.html

Bien sûr, le modèle ne trouve son efficacité réelle, surtout en préparation de commandes, que pour des volumes suffisants, ce qui n’est pas encore le cas.

Cependant, la solution est là, bientôt à disposition de tous…
A bientôt, après ces semaines que je vous souhaite intenses ?

Beaucoup d'informatique au service d'une nouvelle approche

Le projet Vive le vegetal consiste à proposer des plantes issues de différents producteurs à des magasins, sous forme de palettes complètes markettées et servant de présentoir. La marque Vive le vegetal promet au consommateur un coaching personnalisé et gratuit.
Il y a dans cette solution -ça n'étonnera personne- beaucoup d'informatique et de nouvelles technologies. Nous en résumons ci-après différents aspects:

- pour le consommateur, donc, l'inscription de la plante achetée sur le site Vive le vegetal lui permet  de recevoir des conseils tous les mois. Il y a, derrière ce service, la construction :
  • d'une base de données sur les végétaux vendus
  • d'un 'robot' (un logiciel) qui se charge d'envoyer ce qu'il faut au bon moment. Car le coaching est personnalisé: il dépend de l'usage et de la région d'utilisation du consommateur.
 - pour le magasin: une somme de services qui accompagnent la livraison des plantes:
  • outre la mise à disposition et la reprise des palettes/présentoirs (ça ce n'est pas de l'informatique sauf qu'il faut gérer ces enlèvements à faire),
  • le magasin reçoit les plantes étiquetées /chromotées avec ses codes à barre s'il le souhaite,
  • il les reçoit avec des chromos qui comportent le prix de revente souhaité par le magasin
    • cela est possible avec le logiciel FloWone qui sait imprimer des chromos personnalisés, liés aux commandes reçues, et mémoriser les Gencod des différentes centrales.
- pour le gestion des offres et des commandes :
  •  un point très original et très innovant est le calcul du prix de vente aux magasins : puisque Vive le vegetal n'est qu'une plateforme qui met en vente les produits de ses fournisseurs, et pas une société de négoce qui chercherait à acheter au moins cher pour revendre au plus cher, le principe est le suivant :
    • le fournisseur détermine le prix auquel il souhaite vendre son produit, c'est ce prix qui lui sera payé;
    • le logiciel ajoute les frais de :
      • logistique: mise à disposition et reprise des palettes, transport du producteur vers le magasin. Ces frais sont liés à la volumétrie du produit et à la distance entre le site d'expédition et le destinataire;
      • marketing: le coaching qu'il faudra assurer auprès du consommateur,
      • commerciaux : les frais de vente proprement dits, les ristournes ou RFA qu'il faudra verser aux Centrales, ...
    • et affiche donc, pour chaque magasin, SON PRIX, qui sera différent selon sa Centrale et sa localisation.
    • un paradoxe apparent est que, non seulement les produits sont à des prix différents selon les clients, mais qu'ils peuvent même être différents pour un même client selon que ce produit est accompagné d'autres produits plus ou moins volumineux dans la palette .
    • cette 'construction du prix' ('pricing') est assurée par FloWone à la volée, en saisie de commande ou en constitution des 'disponibles'

  • on l'oublierait presque : un WEBSHOP permet de publier à l'intention de chaque client les offres et ses prix, et permet à ce client de passer directement ses commandes en donnant ses prix de revente et ses éventuels Gencod.
  • et, bien sûr, HortiConnect permet de communiquer auprès de ces clients par des eletters hebdomadaires diffusées en quelques minutes, et bientôt de diffuser des opportunités sur les Smartphones de ces clients.
La graine informatique réunit dans ce projet tous ses savoir-faires, et ceci avec 2 objectifs déjà plusieurs fois annoncés sur ce blog:
- "ubériser" le commerce horticole (le simplifier, le rendre plus efficace et moins coûteux, y compris en terme d'achat et de mise en rayon dans les magasins)
- pour restaurer une consommation dans un produit devenu plus abordable et plus souvent mis sous les yeux des consommateurs.