Les producteurs peuvent se plaindre des distributeurs de
végétaux qui appliquent des coefficients trop importants entre le prix d’achat et
le prix de revente., et tenter d'expliquer par là les prix trop élevés et la baisse de la consommation.
Certes, il faut faire évoluer le modèle de logistique de
livraison aux magasins et de mise en vente dans les rayons : il faut un
modèle moins coûteux et plus efficace.
Mais les producteurs eux-mêmes ne peuvent pas s’exonérer
d’une réflexion sur leurs process de production et de préparation des
livraisons aux magasins. Une plante en pot ou en container est manipulée
individuellement et manuellement combien de fois ? rempotage, mise en
culture, distançage, entrée d’hivernage, sortie d’hivernage, ‘récolte’, mise
sur un roll intermédiaire avant quelque fois un roll final,
etc… Notez que les chaines de
convoyage laissent une manipulation manuelle … aux deux bouts !
Et ceci, paradoxalement, dans des conditions de pénibilité
souvent augmentées avec le développement de la culture directement sur le sol.
Oui, je sais, il existe des ‘parades’ : on prend les
plantes par 6 à la fois (3 dans chaque main), ou on utilise des plaques de pots
pour réduire ces manutentions… N’empêche que le problème demeure d’un trop
grand besoin de main d’œuvre, ce qui nous expose à un décalage de compétitivité
par rapport aux pays concurrents ayant une main d’oeuvre beaucoup moins couteuse
(et on sait pourquoi elle est moins coûteuse…)
Evoluer, rénover,... pour ne pas en arriver à ça ! :
Evoluer, rénover,... pour ne pas en arriver à ça ! :
Empty greenhouses in Holland are a big concern for the Rabobank; smaller growers leave the industry or build larger greenhouse operations in rural area's with greenhouse clusters. Due to the oversupply of smaller empty greenhouses, the value of the companies has decreased significant. Many of the empty greenhouse are now serving as a winter storage for caravans.
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